Tu sais à quel moment tu es dans l’illusion du je/jeu. Le « je » de l’ego qui masque avec ton personnage ton Être véritable. Tu es peut-être dans cette phase où tu sors du jeu de l’illusion, où tu le reconnais, tu l’identifies. Tu sais que tu es dans un jeu, mais tu le subis encore. C’est une phase transitoire délicate, car c’est une phase d’ouverture de ton cœur à toi-même. Une phase où tu ressens l’appel d’une partie de toi plus grande. Une phase où tu es vulnérable car tu subis encore les assauts de ceux (famille, parents, amis, conjoints, collègues…) qui sont encore pris dans la partie, dans l’illusion du jeu, l’illusion de la séparation, de leur personnage social… ces assauts que tu peux subir dans la vie, pression, étiquettes, flèches empoisonnées, projections de peur - les patates chaudes de la peur 😊… tout ce que « les autres » attendent de toi mais qui n’est pas toi…
Exemples de « patates chaudes de la peur » : « si j’étais toi je chercherais un emploi salarié pour me mettre en sécurité… » « tu crées ton entreprise, mais à quel moment tu vas décider que ça ne marchera pas et chercher un vrai travail ? »
Y'en a des milliers, amuse toi à les reconnaître ces "patates chaudes de la peur" et tu verras que peu d'entre-elles t’appartiennent, et appartiennent à ceux qui posent des jugements, des étiquettes ou qui balancent des remarques blessantes... Cela suffit-il de répondre : « je ne me reconnais pas dans cette étiquette que tu essaies de coller sur moi » « je ne rentre pas dans la case où tu essaies de me faire rentrer » « Ton point de vue est intéressant » comme dirait un certain Dr Dain Heer. Cela suffit-il ?
Quand tu sors du jeu de l’illusion, tu saisis que tu ne peux pas empêcher les créations des autres, c’est l’acceptation de ce qui est, mais tu sais aussi que rien ne t’oblige à jouer ! Oui tu peux dire « Je ne joue plus à ce jeu qui me sépare des autres quand ils me posent des étiquettes, quand ils me jugent, quand ils me tirent des flèches de mots toxiques, blessants…quand leurs comportements menacent ma place dans le collectif, quand la peur de perdre, de manquer… devient le socle de leurs paroles et de leurs actes ou les miens… » Ainsi tu n’es plus dans la partie, tu n’es plus ‘partie prenante’, tu ne prends plus, tu n’attrapes plus ni les flèches, ni les patates qu’on t’envoie. Tu restes sur le banc, non pas le banc de l’exclusion, non pas le banc de touche, mais le banc du spectateur, de celui qui observe la partie. Plus souvent tu t’autorise à sortir du jeu, plus tu pourras être en posture d’observateur, de metteur en scène, d'entraîneur… et tu sors des rôles habituels de l’ego bourreau, sauveur, victime. Que choisis-tu de vivre ? choisis-tu de rester dans des vibrations qui ne te correspondent pas ? Choisis-tu de tourner le bouton des fréquences pour chercher ta fréquence la plus élevée ? C’est ton 1er apprentissage quand tu sors du jeu. Tu sais qui tu ne veux plus être, mais tu ne sais pas encore qui tu es vraiment ou quelle meilleure version de toi tu peux devenir. Cette recherche de fréquence est inconfortable, car c’est une phase où tu es dans la confusion, ta vision est floue au sens figuré, tu peux même vivre des inconforts physiques (grosse fatigue, perte d’énergie, déprime, inaction, douleurs chroniques, flot ininterrompu de pensées, dialogue interne qui s’emballe, burnout, étourdissements, maux de ventre ou de gorge…). Mais tu n’as plus d’autre choix que de tourner le bouton de recherche de ta fréquence, patiemment, calmement et avec bienveillance envers toi-même. Ce que les autres étiquettent chez toi comme un défaut (trop extrême, trop entier, trop droit, trop sensible, trop ceci ou pas assez cela…) sont peut-être tes plus grandes qualités, celles qui te permettront d’évoluer sur ta fréquence, ta vibration et te mettre sur ta route. Ce sont peut-être des qualités qui ne collent pas à cette société, mais qui correspondent à qui tu es à ce que tu es venu faire ici que tu ne sais pas encore ?! Mais pour trouver ta fréquence, ta propre route, il est nécessaire de se délester du superflux, des casquettes, des rôles, des étiquettes, et surtout des patates chaudes de la peur. Et quand tu sors du jeu, c’est exactement ce que tu fais et c’est cela qui te rend vulnérable jusqu’au moment où tu seras sur la bonne fréquence, la tienne, celle que tu es !... Donc tu te libères des chaînes de peurs pendant que d’autres ne voient pas qu’ils sont attachés à des chaînes de peurs. Cela te demande du courage et de la ténacité face à l’illusion que les autres s’évertuent à jouer et attendent de toi que tu continues la partie.
Alors poursuis ton chemin à la recherche de ta fréquence, car c’est le tiens ! c’est ton chemin et tu ne peux ni demander ni attendre des autres qu’ils t’accompagnent sur ton chemin, car ils ont le leur à parcourir, fut-il dans le jeu de l’illusion. Laisse-les coller leurs étiquettes ou pointer leurs flèches vers toi, c’est la peur d’être victime qui les rend bourreau… c’est leur choix de jouer ce rôle, ce scénario. Et tu poursuis ton chemin jusqu’au moment où tu seras suffisamment loin, engagé sur ta route, sur ta fréquence pour que ni les étiquettes ni les flèches n’aient assez de collant ou de puissance de tir pour t’atteindre et te blesser. Ne regarde plus en arrière, sur les côtés ou en bas ; regarde droit devant toi et trace ta route sans attendre qui que ce soit. Ce n’est pas de l’égoïsme, c’est être sur ta route en sachant que chacun a sa propre route. Ta nouvelle fréquence amènera sur ton chemin des personnes compatibles avec qui tu es devenu. Trace ta route immuablement et laisse ton sillon ouvrir la voie à d’autres, sans chercher autre chose que d’être sur ta voie, ta route, ta fréquence. Juste être ce que tu es vraiment. Lâche toute contorsion, toute résistance face aux étiquettes, aux flèches, aux peurs et au projections des autres, et les tiennes aussi. Laisse monter ta vibration pour qu’elle te mène là où tu dois être et accueille ce qui vient de mieux, co-crée ton meilleur scénario pour une expérience plus belle, plus élevée. Ouvre tes bras, ton cœur, et vas confiant, tel un pionnier à la recherche de ton or intérieur car c'est cela ta fréquence.